Selon le président de la CCGQ, Marc-Antoine Saumier, « nous avons acquis des connaissances depuis 2011 qui sont utiles à partager avec les élus afin qu’ils et elles puissent mieux connaître les enjeux qui affectent les petites et moyennes entreprises en matière de francisation. »

La CCGQ compte proposer aux membres de la Commission de maintenir une approche volontaire de francisation pour les entreprises de 50 employés et moins plutôt que d’introduire une obligation législative qui va nécessairement alourdir le fardeau réglementaire déjà très lourd des PME québécoises. Cependant, si les élus choisissent d’aller de l’avant avec une législation qui touche aux entreprises comptant entre 26 et 50 employés, la CCGQ va suggérer de continuer dans l’esprit de l’approche mise de l’avant depuis les dernières années. Ainsi, en collaboration avec l’Office québécois de la langue française, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et une douzaine de chambres de commerce et de sociétés de développement commercial de la région métropolitaine, « nous avons mis en place une approche dite des ‘3 S’ (soutien, souplesse et simplicité) qui se veut aidante pour accompagner les PME qui ont besoin d’améliorer leur capacité à desservir la clientèle en français. »

Cette approche a permis d’engager plus de 700 PME de la région montréalaise dans une démarche de francisation volontaire. Selon le président de la CCGQ, « l’accueil réservé à cette approche a été très positive et nous croyons qu’il faut continuer dans la même veine », de conclure M. Saumier.

Pour information :

Daniel St-Louis, directeur général par intérim et gestionnaire de la francisation des entreprises // [email protected] / 1-888-647-CCGQ, poste 6